Deux médailles pour le Grand Est !
Le gratin du judo hexagonal avait RDV ces 12 et 13 novembre 2016 à l’Axone de Montbéliard pour y conquérir l’un des 14 titres nationaux mis en jeu. A l’aube de cette nouvelle olympiade, où tous les compteurs sont remis à zéro, quelques 800 compétiteurs avaient à cœur de faire valoir leur potentiel pour atteindre le podium, étape indispensable pour prétendre à des sélections internationales…
A la clef, pour nombre de compétiteurs, les qualifications pour le tournoi de Paris 2017. Une belle motivation pour tout aspirant aux prochaines sélections olympiques. En attendant, c’est une toute nouvelle campagne qui commence, avec redistribution des cartes dans toutes les catégories de poids. L’occasion pour le public présent, d’assister à des joutes parfois spectaculaires, et de voir éclore de nouveaux talents.
Mélanie CLEMENT : “L’or de l’an dernier n’était pas un simple coup de chance…“
58 représentant(e)s du Grand-Est avaient fait le déplacement en Franche Comté, désireux de réaliser de belles prestations, mais aussi de tenter de décrocher une médaille, dans un contexte concurrentiel particulièrement relevé. Chez les féminines tout d’abord. Dans la catégorie des – de 48 kg, Mélanie CLEMENT (Sporting Marnaval – 52), championne en titre, parvient à doubler la mise, à l’issue d’un parcours rondement mené. Sa première rencontre, face à Sephora CORCHER (Champigny), médaillée de bronze aux mondiaux juniors 2015, sera rugueuse. La champenoise n’a pas oublié sa récente défaite, le 15 octobre dernier, lors de l’open de Glasgow, face à cette même redoutable adversaire. Elle s’en sortira cette fois de justesse, au golden score, sur une pénalité. Suffisant toutefois pour poursuive son chemin. Une délivrance pour son entraîneur, Francis CLERGET. « On savait qu’elle avait un premier tour piège. Mais c’est le combat qu’il lui fallait pour bien commencer sa journée. Du trop facile, ça n’aurait pas été bon pour elle. Après, ça a déroulé sans véritables difficultés, même si elle était très attendue. Surtout, il ne fallait pas faire de faute ». Le reste de son parcours sera éclatant, et sa place en finale somme toute assez logique, face à des adversaires à sa portée. « Elle vise le titre ! », prévient son entraîneur, juste avant la rencontre décisive. « Faire deuxième, ce ne serait pas une bonne performance pour elle ». A Rouen en 2015, elle s’était imposée brillamment, non sans avoir bataillé ferme. A Montbéliard, la jeune femme fera preuve d’une belle détermination toute la journée durant, consciente d’avoir un titre à défendre. « Par rapport à l’an dernier, elle a pris de la maturité », complète le technicien champenois (7ème dan tout de même !). « Maintenant, elle est posée professionnellement et a réussi ses études (professeur des écoles depuis juin dernier). Mais l’année écoulée a tout de même été très difficile. Elle est championne de France, mais il lui a fallu mener de front ses entraînements et la préparation à ses examens (en juin), ce n’était pas simple. Elle a réussi les deux, son projet sportif et scolaire. Malheureusement, elle était un peu juste pour les Jeux, il lui aurait fallu un petit break au niveau de ses études pour pouvoir y prétendre. Mais aujourd’hui, elle est assurée au niveau travail, et n’a plus de couteau sur la gorge. Elle peut monter sur le tapis sereine. Elle est en train de passer un cap, et a beaucoup gagné en maturité. Cela se ressent sur les tatamis…». Pour la finale, il se voulait confiant. « Elle peut aller au bout. Elle a vraiment fait une grosse journée, mais le plus difficile est derrière elle. On y est presque… ».
En finale des – de 48 kg, la champenoise s’impose fort logiquement…
Lors de l’ultime confrontation face à Anaïs MOSDIER (Draguignan), seulement junior 1ère année, la champenoise marque son territoire dès la première minute, plaçant un o-soto-otoshi ravageur, comptabilisé waza-ari. Au bout de cette rencontre, à sens unique, un second titre, loin d’être le fruit du hasard. « Franchement, je suis super contente ! », reconnaît l’intéressée, tout sourire après sa victoire. « C’est beaucoup de travail, et je n’ai rien lâché tout au long de cette journée. Le tirage n’a pas été forcément facile, et j’ai pris un gros morceau d’entrée. Mais je termine sur de l’or, on ne peut pas rêver mieux ! ». Pour elle, cette victoire n’est qu’une question d’état d’esprit. « Ici, je suis montée sur le tapis avec un titre en poche, avec comme principal objectif de le défendre. Surtout je voulais prouver que l’or de l’an dernier n’était pas un simple coup de chance. Je suis à nouveau là cette année, on peut compter sur moi ! Je vais continuer de travailler dur, pour aller très loin… ». La toute jeune professeure des écoles vient de prendre en septembre un poste à mi-temps. « Je commence juste à travailler, et m’épanouis vraiment dans ce que je fais, je suis aux anges ! Côté judo, mon travail a fini par payer, même si ce n’est pas facile de concilier les deux. Mais au final, je me dis que tout est possible, tout est question de volonté… ». En ligne de mire, une sélection au tournoi de Paris. Son troisième, si tout va bien…
Enfin une médaille pour Mélodie VAUGARNY !
Dans la même catégorie, Mélodie VAUGARNY (A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse – 68) voulait oublier la saison passée (Rouen 2015), où elle n’avait pu faire mieux qu’une cinquième place, oh combien frustrante. Cette année, la jeune fille est montée sur le tatamis plus volontaire que jamais. Cette belle détermination lui permettra d’aborder ses trois premières rencontres éliminatoires sur de bonnes bases. En quart de finale, elle est opposée à une ancienne championne de France junior (2015), médaillée de bronze 2016, Shirine BOUKLI (Flam 91), prétendante sérieuse au podium. La sociétaire de l’A.C.S. se fera piéger sur l’une de ses attaques (ura-nage), comptabilisée ippon pour son adversaire. Loin de se démobiliser, l’alsacienne remonte un à un tous les repêchages, non sans avoir dû s’employer. En place de trois, enfin, elle ne laisse pas passer sa chance face à Mélanie VIEU (D.A.N. 79), vice-championne de France junior 2016. Elle conclut sur immobilisation. A la clef, une médaille de bronze salvatrice. « Cette médaille, je la voulais vraiment », confie la jeune fille, tout sourire à sa sortie de tapis. Juste le temps d’annoncer la bonne nouvelle au téléphone à ses parents, puis de reprendre peu à peu ses esprits. « J’en ai rêvé de ces championnats de France ! Bizarrement, j’ai rêvé de cette troisième place. Pourtant, dans les rêves, on gagne généralement. Mais là, je faisais trois. Je la voulais tellement ! ». Sa journée n’aura pas été de tout repos. Sept rencontres, face à des adversaires rugueuses et coriaces. Pour autant, pas question de revivre la mésaventure de 2015, il lui fallait vraiment passer un cap. « L’an passé, je voulais gagner, gagner », complète Mélodie. « Ma première défaite m’avait complètement anéantie, et je n’ai pas su rebondir après. Aujourd’hui, sur toutes les filles que j’ai rencontrées, je me disais que j’étais comme elles, que je parvenais à les faire tomber lors des entraînements (à l’I.N.S.E.P.). Surtout, je me suis lâchée, et j’ai complètement déconnecté avec ce qui m’entourait. Je me suis dit que c’est aujourd’hui que ça se joue. Même si les combats étaient difficiles, j’ai chaque fois réussi à placer une technique avant la fin. Ne t’arrête pas, il faut aller au bout. C’est ce que je me répétais à chaque fois. Je ne me suis pas laissée faire… ».
Du bronze, qui laisse entrevoir de belles perspectives pour la suite de sa “carrière”…
Cet esprit de conquête lui sera finalement bénéfique, et réjouit son entraîneure, Céline Lebrun. « On l’attendait vraiment cette médaille ! », admet l’ancienne internationale, qui suit son athlète de près. « Surtout, je suis très contente pour elle ! C’est mérité. L’an dernier, c’était un peu compliqué. Terminer au pied du podium, c’était dur. Mais depuis, on a beaucoup travaillé, et changé pas mal de choses sur son judo. Au début, elle doutait, puis elle a vu que ça fonctionnait. Petit à petit, elle a repris confiance en elle. Surtout, elle avait vraiment envie ». Et de préciser, « Faire 5ème, c’est se voir écarté de nombreuses sélections, c’est un peu frustrant. Cette médaille de bronze lui ouvre plein de portes. Il fallait vraiment qu’elle passe cette étape, et qu’elle ait cette médaille. Maintenant, il faut qu’elle en profite, et qu’elle la savoure, avant de passer à autre chose. La suite, ce sera probablement quelques sélections en équipe de France ». A elle désormais de prouver qu’elle y a sa place…
Audrey BERI, attentive aux consigne de son coach avant son premier tour…
D’autres filles espéraient briller. Mention spéciale à l’alsacienne Audrey BERI (Mundolsheim – 67). Elle, qui vient de perdre son père, ancien trésorier de la Ligue d’Alsace de Judo, il y a à peine quinze jours, tenait à être présente malgré tout sur ce championnat. Dans pareil contexte, difficile de s’exprimer pleinement, surtout dans la catégorie relevée des – de 78 kg. Mais elle était là. En D1. Chapeau… En – de 52 kg, Amélie BRIEUX (Sporting Marnaval – 52), ancienne championne de France de D2, réalise un parcours fort honorable. Elle sera écartée en 1/8ième de finale par une grosse pointure, future championne de France 2016, Astride GNETO (E.S.B.M. Judo). En repêchage, elle butte sur une autre adversaire expérimentée, championne de France en titre des – de 57 kg, Amélie GUIHUR. La champenoise clôture ces championnats sur une belle 7ème place.
Marie MOULIN réalise un parcours très enrichissant pour la suite de sa saison…
Idem en – de 78 kg pour la sociétaire de l’A.J. 54, Marie MOULIN, qui termine également 7ème, après avoir butté sur la solide Samah Hawa CAMARA (Champigny), future médaillée d’argent, puis sur Chloé DOLLIN (Nice Judo) en repêchages, à une marche seulement du combat pour la place de trois. La lorraine, qui a montré de bien belles choses tout au long de la journée, peut nourrir de belles ambitions sur les prochains championnats du Monde militaires où elle est engagée (du 7 au 13/12/2016 à Zurich)… Agathe DEVITRY (A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse – 68) avait quant à elle, les clefs pour jouer les trouble-fêtes dans la catégorie des – de 70 kg. Elle se fera surprendre en 1/8 de finale, et ne sera pas repêchée. Grosse déception, alors qu’au premier tour, elle bat Gwenaelle VIARD, médaillée de bronze à Rouen. Il ne lui a pas manqué grand chose pour l’emporter. « Peut-être un peu de lucidité », précise la combattante, encore junior (2ème année). « J’ai eu quelques belles opportunités, je mène tout le combat, puis je me suis relâchée sur la fin. J’ai douté, je ne sais pas trop ce qui s’est passé ». Aller chercher une médaille sur ces championnat était jouable. « C’est ce qui me déçoit le plus, car c’était possible. Il y avait de la place pour moi aujourd’hui. En tout cas, je vais continuer de travailler. Mon objectif reste avant tout les France juniors. Mais c’était bien d’être présente ici sur ces D1… ».
Agathe DEVITRY a tout donné. En vain…
Le directeur sportif de l’A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse, Vincenzo CARABETTA, dresse un bilan mitigé de ses troupes. Le club mulhousien présentait à lui tout seul pas moins de huit combattant(te)s (sept chez les filles et un chez les garçons). Au final, une seule breloque acquise, en bronze. « Cette médaille fait du bien ! » analyse l’ancien international. « Même si je pense que l’on peut aller plus loin… ». Et de préciser, « ici, nous avions surtout des jeunes présents pour s’exprimer et prendre de l’expérience. Les tirages n’ont pas toujours été favorables. Des premiers tours difficiles, et pas toujours la possibilité de poursuivre en repêchage. Je suis cependant très satisfait du parcours de Marine GIRAUD (1ère année junior) qui, peu à peu, s’installe dans sa catégorie. Elle prend une fille comme Margaux PINOT, ça se joue aux pénalités. Elle engrange de l’expérience, avec des combats de haut niveau. Cela va lui permettre de passer un cap. N’oublions pas Julia (TOLOFUA), championne d’Europe junior et médaillée de bronze l’an dernier en D1, absente cette année pour cause de blessure. C’est une médaille en moins pour nous. Chez les garçons, c’était une première pour Flavien (DESMONIERE). Il gagne son premier combat, puis perd le second, sur un gars qu’il connaît très bien. Il ne trouve pas la solution, mais cela l’aidera à progresser… ».
Combat âpre pour Adrien GUILLOUX en place de trois…
Les garçons justement. Si chez les filles, atteindre le dernier carré s’avère compliqué, c’est un véritable parcours du combattant qui attendait nos judokas. Dans le Grand Est pourtant, les athlètes de qualité ne manquent pas. A l’image d’Adrien GUILLOUX (Juniville – 08), qui réalise un superbe parcours en – de 100 kg. Il butte en ¼ de finale sur l’expérimenté Clément DELVERT (Flam 91), futur finaliste. En place de trois, il s’incline de très peu face au francilien Cédric OLIVART (S.G.S.), d’une toute petite pénalité. « Je suis encore un peu léger dans la catégorie », précise le combattant à l’issue de cette rencontre très disputée. « Ca se joue à pas grand chose, peut-être à coup de lucidité en fin de match ». Déjà médaillé il y a deux ans, il espérait bien rééditer cette belle performance. « J’ai eu pas mal de blessures ces dernières années, je me suis fait opérer des hanches, du dos, et j’ai eu du mal à revenir. Je suis tout de même présent cette année, pour des combats de haut niveau, avec des mecs qui sont à l’I.N.S.E.P., alors que je n’y suis pas. Je n’ai pas grand chose à me reprocher. Je vais en tout cas continuer de travailler encore, pour espérer grappiller quelques marches. Mais dans l’immédiat, je vais me concentrer sur les équipes avec mon club de Juniville, puis essayer de sortir sur des Européan Cup… ».
Yohan ROUSSEL avait à cœur de bien faire. Mais ce ne sera pas pour cette année…
Yohan ROUSSEL (Etival Clairefontaine – 88), au judo flamboyant en – de 60 kg, nourrissait de belles ambitions pour sa 4ème participation aux D1. Bien parti lors des deux premiers tours, il se fera surprendre en 1/4 par le sociétaire de l’A.C.B.B., Cédric REVOL, sur un moroté-seoi-nage éclair, comptabilisé waza-ari. Pas vraiment remis de cette défaite, le vosgien ne parviendra pas à franchir son premier tour de repêchage, malgré des attaques à répétitions. « Je suis très déçu », confiait le combattant, à l’issue de son denier combat, mené tambours battants. « Ce résultat est rageant ». Il ne lui manquait pourtant pas grand chose. « C’est tactique, je pense », analyse Yohan. « J’ai attaqué, attaqué, mais cela n’a pas suffit ». Le judoka, brillant, n’a que 22 ans, et dispose encore d’une belle marge de progression. « Bien sûr, je peux encore m’améliorer. Mais c’est tout de même frustrant, bosser toute l’année pour faire ça. Je vais continuer de travailler, encore et encore, et essayer de sortir en Européan cup. Surtout, il me faudra me qualifier pour l’année prochaine… ».
Quoi qu’il en soit, le bilan de ces championnats 2016 reste prometteur. Deux médailles au compteur, une cinquième place et deux septièmes places, ce n’est déjà pas si mal. Reste que le potentiel sur le Grand Est s’avère tangible, avec nombre de judokas de talents, issus de clubs formateurs qui se dévouent corps et âmes pour leurs athlètes. Dans cette nouvelle grande et belle région, il est essentiel d’unir nos forces, et faire tout notre possible pour avoir des combattant(te)s performants, en mesure de titiller les ténors parisiens. Les résultats de ce week-end franc-comtois montrent en tout cas la voie à suivre, et laissent entrevoir de belles perspectives pour l’avenir…
Nos deux médaillées sur le podium des – de 48 kg. Félicitations à Mélanie et Mélodie !
Médaillée d’or : Mélanie CLEMENT (Sporting Marnaval – 52) en – de 48 kg
Médaillée de bronze : Mélodie VAUGARNY (A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse – 68) en – de 48 kg
5ème : Adrien GUILLOUX (Juniville – 08) en – de 100 kg
7ème : Amélie BRIEUX (Sporting Marnaval – 52), Marie MOULIN (A.J. 54)
Participants (Grand Est) :
Féminines :
- – 48 kg : Lola BARTH (Ingersheim – 68)
- – 52 kg : Eloïse BEYREUTHER (Lauterbourg – 67), Noémie BROCHOT (A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse), Patricia FORTEL (Vigneulles Fresnes – 55), Léa FRANCQUEMBERGUE (Remiremont (88), Maïté LOPEZ (Quatzenheim)
- – 57 kg : Manon GERARD (Sarrebourg – 57), Leïla MECHITOUA (Metz Judo – 57), Lisa MARCHESE (A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse – 68)
- – 63 kg : Chirine BELGACEM (A.J.C. Serémange – 57), Céline DONNOT (A.J.54), Marine GIRAUD (A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse – 68), Jocelyne MENDY (A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse – 68), Inès PREVOT (Juniville – 08)
- – 70 kg : Agathe DEVITRY (A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse – 68), Audrey FELS (A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse – 68), Mélanie LE-FE (Reims Métropole – 51), Laurence OVIS (Verny – 57)
- – 78 kg : Tsorya BENRABAH (Espérance 1893 Mulhouse – 68), Audrey BERI (Mundolsheim – 67), Margaux BOURGUIGNON (UST Hayange – 57), Mathilde GIL (Sporting Marnaval – 52), Hélène LINTZ (Laneuveville – 54), Auriane MICHEL (Juniville – 08)
- >78 kg : Aurore BENTZ (Dombasle – 54), Pauline CASALED (A.J. 54), Emma SAUDRAIS (Juniville – 08)
Masculins :
- – 60 kg : Dylan GIRARD (Dojo Rémois – 51), Vincenzo LA MANNA (Petite Rosselle – 57), Alban MORISSET (Cormontreuil – 51), Yohan ROUSSEL (Etival Clairefontaine – 88)
- – 66 kg : Bryan HURLAIN (Dojo Rémois – 51), Jacques NEUHART (Etival Clairefontaine – 88), Adrien VALENCE (Sarrebourg – 57)
- – 73 kg : Giorgi KHUTSISHVILI (Dojo Rémois – 51), Louis FEUILLAS (J.C. Strasbourg – 67)
- – 81 kg : Baptiste ARNOULD (Etival Clairefontaine – 88), Guillaume BRIESCH (J.C. Tervillois – 57), Louis CHEVILLARD (Freyming Merlebach – 57), Clément GUILLOUX (Juniville – 08), Florian KUSTER (Juniville – 08)
- – 90 kg : Clément LEGOUX (Sporting Marnaval – 52), Lucas SCHWANDER (A.M. Colmar – 68), Mathieu FAVREAU (A.S.P.T.T. Strasbourg – 67), Pierre-Louis GUERIN (Sarrebourg – 57)
- – 100 kg : Thibault CLAUSE (O.F.P.N.D. – 54), Guillaume ENGEL (Wittenheim – 68), Safi GUILLI (Metz Judo – 57), Emilien VIGNON (Dojo Rémois – 51)
- > 100 kg : Flavien DESMONIERE (A.C.S. Peugeot-Citroën Mulhouse – 68), Fabrice HNALEP (Ban Saint Martin – 57), Hervé KONIECZNY (Metz Judo – 57), Adrien POIROT (A.J. 54)
Ci-contre les résultats complets : France 1D F – France 1D M
Ci-contre le lien vers une sélection de clichés… : Galerie Photos