En cette période de pandémie mondiale, entre arrêt partiel ou total des activités sportives, pas toujours facile de se motiver et de rester positif. La Ligue Grand Est de Judo, dans pareil contexte, s’évertue du mieux qu’elle le peut à rester productive et active, malgré les contraintes, aléas des directives gouvernementales et autres consignes sanitaires, et ce depuis le début de la crise.

 

Quoi qu’il en soit, pas question de rester à rien faire, de procrastiner ou sombrer dans la déprime. Le contexte ambiant soulève bien des problématiques et autres interrogations quant à l’avenir de notre discipline, et ce à tous les échelons (licencié(e)s, petits & grands clubs, départements, structures, ligues mais aussi fédération). Savoir faire face et s’adapter à ce contexte, comme à tout autre, fait partie de nos forces.

Dès le tout premier confinement puis la levée progressive des restrictions, nombreux ont été les clubs à se mobiliser afin d’assurer des séances de judo pour leurs adhérents (visioconférences, sport en extérieur, judo ou taïso en intérieur selon protocole sanitaire en vigueur – lire article dédié : https://www.judograndest.fr/reprise-dans-nos-clubs/). Une mobilisation reconduite lors du second confinement, et qui s’est poursuivie en période de couvre-feu (à partir du 15 décembre, sans contact, pour les mineurs). Cependant, toutes les communes n’autorisent pas systématiquement l’accès aux dojos, salles et complexes sportifs, chacune ayant ses propres contraintes, et nombreux ont été les pratiquants jeunes et moins jeunes frustrés de n’avoir pu remettre leur kimono. A chaque nouvelle directive, il a fallu être réactif et s’adapter du mieux que possible.

 

Concrètement, cela s’est traduit par de nombreuses actions, orientées vers différents publics (jeunes, moins jeunes), grandement facilitées par les outils digitaux :

  • diffusion de « live » sur Facebook encadrés par nos experts régionaux, proposant des entrainements destinés aux benjamin(e)s et minimes, ouverts également aux plus âgés (exemple : https://www.judograndest.fr/video-entrainement-technique/).
  • organisation de séances destinées à un public international.
    Des intervenants et athlètes des nations partenaires de la LGEJ (Luxembourg et Allemagne) dispensent des cours en français et en allemand, regroupant à chaque fois une bonne quarantaine de judokas (exemple : https://www.interreg-judo.eu/news/interreg-judo-online-training-u10-u12-05-12-2020-23909/?fbclid=IwAR3BUK0BQsyQFK9tmdnkmcq7CiQYz8E8-z5yBmdKg4dSjL0FXrZuPr03TNU).
  • programmation de nombreux webinaires administratifs à destination des clubs, dans le but de leur exposer et détailler les aides à disposition pour l’activité partielle, la formation professionnelle, et porter à leur connaissance les autres dispositifs possibles (exemple : https://www.judograndest.fr/activite-partielle).
  • mise en place d’ateliers participatifs à destination des enseignants et futurs enseignants par le biais du « Projet Savoir Partager » : l’objectif consiste à regrouper les enseignants de chacun des 10 départements de notre région pour échanger et partager des contenus pédagogiques. Chaque atelier regroupe bon nombre de participants à chaque fois tous les samedis après-midi, certains en profitant également pour se préparer aux grades supérieurs (voir : https://www.judograndest.fr/ateliers-participatifs/).
  • session de perfectionnement des enseignants, sur un thème particulièrement d’actualité : « promotion du bien-être et de la santé par la pratique du judo et du taïso ». Ce stage national de formation professionnelle s’est déroulé à Kaysersberg, et était encadré par des experts de renom (voir : https://www.facebook.com/liguegrandestjudo/posts/3501727719927176).
  • Personnels technique ou administratif, élus de Ligue, communiquent très fréquemment via visioconférences sur les dossiers en cours et dossiers futurs.

 

Une activité riche malgré tout, qui se destine au maintien du lien et à préparer progressivement la reprise. Notre secrétaire général, Frantz RALITE, est bien conscient des enjeux. « Dans ce contexte pandémique, et bien que nous soyons contraints de stopper notre pratique, il est important que notre région reste mobilisée et fasse en sorte que le judo continue d’exister :

  • par la pratique en extérieur
  • par la formation continue des enseignants
  • par l’accompagnement et le soutien auprès des clubs par les dirigeants et les cadres sportifs
  • par la réflexion d’un plan de relance, en partenariat avec la FFJUDO, la ligue Grand Est, les comités départementaux et les clubs, afin de favoriser le retour de nos adhérents au sein de nos clubs dès que la pratique sera à nouveau autorisée ».

Selon lui, « le judo, en restant présent et actif, jouera sans nul doute dans les années à venir un rôle essentiel dans l’épanouissement de nos pratiquants ».

 

On l’a bien compris, même dans une période complexe comme celle que nous vivons depuis plusieurs mois (et qui risque de durer encore un peu), la Ligue Grand Est de Judo se doit de rester mobilisée, à l’écoute et à disposition des licenciés, clubs, dirigeants et enseignants. Principaux objectifs visés : garder le contact, échanger sur les ressentis de chacun selon sa situation et tenter d’apporter des réponses pertinentes, maintenir l’activité pour les projets en cours ou à venir, et, surtout, préparer la reprise administrative et sportive. Cette dernière se profile dans un horizon pas trop lointain (la vaccination laisse augurer de beaux espoirs), pour laquelle il nous faudra être pleinement opérationnels.

Oscar DELBECQUE,

Assistant Commercial LGEJ